(original French below; translation to English by Al-Bushra)
Jerusalem -- In a little less than five months, Pope Francis
will make his first visit to the Holy Land since the beginning of his
pontificate. For the Church who will receive the Supreme Pontiff, the visit is
characterized by great joy but also by a significant amount of organization to
welcome him. At the Latin Patriarchate of Jerusalem preparation has already
begun.
There is always a lot at stake with the arrival of a pope in
a country, for the local Church, for those who are believers and those who
aren't, for politicians and for passers-by. Especially since it's about the
arrival of a very popular pope, Pope Francis, in one of the most torn apart
areas in the world. The brevity of his visit--only three days to encounter Jordan,
Palestine, and Israel--makes developing his program there particularly
difficult. Indeed, the "obligatory" visits associated with the duties
of a pope, who is the head of a religion and a head of state, must be planned.
But there are also visits more pastoral in nature written into an ongoing
pontificate characterized by the Holy Father's attention to the poor, to
refugees, and to Church unity.
For the visit of a pope, as for the visit of any head of
state, several things must be worked out. First, there is everything which
directly affects the guest--lodging, transportation, protocol. There is as well
everything that affects those taking part in the gatherings; this is where
logistic teams come into place. Not to be omitted are media teams that will
play an active role in the movement of the pope, relaying the visit so that the
whole world can live it. Finally, as head of the Church, the pope is expected
to celebrate Mass, and so there are liturgical teams.
In each of these areas, a commission is responsible for
working in collaboration with the Vatican and the host countries. There are a
total of five commissions for Jerusalem and Bethlehem and four for Jordan.
Further intensifying preparations is the necessity for the
cooperation of the Custody of the Holy Land--the guardian of all the holy
sites-- and Roman Catholics, Melkites and Maronites, who recognize the
authority of the pope. In the heart of at least two of these commissions is
Father George Ayoub, Diocesan Chancellor, who explains in a challenging tone,
"The pope isn't coming just for Roman Catholics but for all Catholics, and
so everything must be organized with them."
"This doesn't cause us any concern," stated Msgr
Shomali, Patriarchal Vicar for Jerusalem, as more of a challenge. "On the
contrary, we must work together and meet together so that we may all benefit
from this visit."
Now that the commissions have been announced, each is able
to get to work in its area to best prepare for the visit. The goal is for the
pope to have as few worries as possible so that he can devote himself to his
pastoral mission and give his message all the strength he wishes.
Pierre Loup de
Raucourt
Branle-bas de combat, le pape arrive
JERUSALEM – Dans un peu moins de cinq mois, le pape François se rendra pour la première fois en Terre Sainte depuis le début de son pontificat. Pour l’Eglise qui reçoit le Souverain Pontife, c’est une grande joie, mais aussi une organisation importante pour l’accueillir. Au Patriarcat latin de Jérusalem, les préparatifs ont déjà commencé.
La venue d’un pape dans un pays a toujours plusieurs enjeux, pour l’Eglise locale, pour les croyants et ceux qui ne le sont pas, pour les hommes politiques et les passants. Surtout lorsqu’il s’agit de la venue d’un pape très populaire, le pape François, dans une des zones les plus déchirées au monde. La brièveté de son voyage – seulement trois jours pour rencontrer la Jordanie, la Palestine et Israël – rend l’élaboration d’un programme particulièrement difficile. Il faut en effet prévoir les visites « obligatoires » dues aux responsabilités du pape qui est chef religieux et chef d’Etat. Mais aussi les visites d’avantage pastorales qui s’inscrivent dans la continuité du pontificat marqué par l’attention portée par le Saint Père aux plus pauvres, aux réfugiés et à l’unité de l’Eglise.
Pour la visite d’un pape, comme pour la visite de tout chef d’Etat, de nombreux points sont à prévoir. D’abord ce qui touche l’hôte directement, c’est-à-dire le logement, les transports, ou le protocole. Il y a également tout ce qui concerne l’afflux des personnes qui participent aux rassemblements : pour cela des équipes de logistique entrent en place. Il ne faut pas omettre les équipes médias qui ont une part active dans le déplacement du pape et qui relaient dans le monde entier la visite pour que tous puissent la vivre. Enfin, comme chef de l’Eglise catholique, le pape prévoit aussi de célébrer la messe, ce qui nécessite des équipes pour la liturgie.
Pour chacun de ces domaines, une commission est chargée de travailler en collaboration avec le Vatican et les gouvernements des pays visités. Il y en a cinq au total pour Jérusalem et Bethléem, et quatre pour la Jordanie.
Pour intensifier encore la préparation, il faut que se mettent d’accord la Custodie de Terre Sainte, gardien des Lieux Saints, les catholiques latins, melkites et maronites qui reconnaissent tous l’autorité du pape. Au cœur d’au moins deux commissions, le père Georges Ayoub, chancelier du diocèse, explique avec un air de défi que « le pape ne vient pas seulement pour les latins, mais pour tous les catholiques. C’est donc avec eux qu’il faut tout organiser ». « Cela ne doit pas nous inquiéter, surenchérit Mgr Shomali, vicaire patriarcal pour Jérusalem. Au contraire, nous devons travailler ensemble et nous rencontrer pour que nous puissions tous tirer profit de cette visite ».
Maintenant que la liste des commissions a été publiée, chacun peut se mettre à l’œuvre dans son domaine afin de préparer au mieux la visite. Cela a un objectif : que le pape soit le moins préoccupé possible et puisse se consacrer entièrement à sa mission pastorale en donnant à son message toute la force qu’il souhaite lui donner.
Pierre Loup de Raucourt
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